#Prégnant Donald
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aly-corner · 1 year ago
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Since i already draw Odin for MerMay then what stopped me for drawing his cute little husband? Lemme tell U........nothing!!!!
Here is Donald in my Mermaid au. He is Odin's husband, so He is the 'queen' of the Mermaid. He is a Guppie fish and if u couldn't tell, he is pregnant ( yes my weird mind told me ''2 Mermaid should be able to have babies even if they are boys or girls'' so here am i).
Have a good day/night.
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qub-corse · 5 years ago
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Les Villes Jumelles
10/02/2020: Géographie
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La victoire des Chiefs de Kansas City lors du Superbowl 2020 a donné lieu à une jolie bourde de la part du président Donald Trump qui a félicité « l’état du Kansas pour sa victoire ». Sauf que Kansas City, comme son nom ne l’indique pas se trouve dans le Missouri. A sa décharge, il existe deux Kansas City. La plus grande (500 000 habitants), située dans le Missouri, est le siège des Chiefs. L’autre, plus petite, se situe bien dans le Kansas.
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En fait, il s’agit de la même ville qui s’est développée le long des deux rives de la rivière Kansas qui marque la frontière entre les deux états. Ce genre de ville double n’est pas rare. Ainsi, jusqu’à leur réunion administrative en 1872, Buda et Pest étaient deux villes distinctes situées le long du Danube.
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C’est ce que l’on appelle des villes jumelles, quand le développement urbain est tel que deux villes différentes en viennent à se toucher mais ne peuvent s’unir pour des raisons:
Géographiques (obstacle naturel comme le détroit Øresund entre Malmoe et Copenhague).
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Diplomatiques (les deux Berlin durant la guerre froide, Beyrouth dans les années 80).
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Suprématie régionale (Saint-Paul et Minneapolis aux Etats-Unis).
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Politiques (Brazzaville et Kinshasa)
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L’un des cas les plus intéressant sont les villes situées de part et d’autres de la frontière americano-mexicaine :
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San Diego (1,3 M) et Tijuana (1,2 M): A noter que la ville de Tijuana est la première destination touristique au monde du fait des nombreux mouvements pendulaires et réguliers effectués par les habitants de San Diego et de la Californie et des nombreux touristes qui viennent s'encanailler au Mexique. TJ est d’ailleurs considérée comme la deuxième ville la plus dangereuse au monde derrière ... Ciudad Juarez, la ville jumelle d’El Paso.
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Calexico (40000 habitants) est située en Californie, Mexicali (1M) est au Mexique (notez le nom des villes, qui s’inversent). D’abord un simple village de tentes d’une compagnie minière, cette ville jumelle est un site privilégié du trafic de drogue grâce au percement de tunnels sous la frontière (dont certains ont été découverts lors des travaux de fondations du “”Border Wall”).
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Nogales-Arizona (20 000 h) y Heroica Nogales (420 000 h): Contrairement aux autres villes frontalières, les Nogales, plus petites, avaient fait le choix d’un développement harmonieux et collaboratif. La construction du “Border Wall” met en péril l’équilibre trouvé des deux côtés de la frontière.
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El Paso (650 000h dont 2/3 d’hispaniques) - Ciudad Juarez (1,3M): La sévérité de la politique d’immigration du Texas qui fait de la frontière entre El Paso et Ciudad Juarez la plus étanche de la frontière américano-mexicaine (favorisé par trois obstacles naturelles, le Rio Grande, le désert Chihuahua qui entoure le côté mexicain et le Mont Franklin (la masse noire, à gauche de la photo de nuit). Peut-être une relation de cause à effet, Ciudad Juarez est considéré comme la capitale mondiale du crime (400 femmes environ assassinés par an).
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Laredo (Texas – 240 000h) et Nuevo Laredo (350000 habitants): Les deux villes, séparés par le Rio Grande, sont reliées par 4 ponts routiers et 1 pont ferroviaire. Comme pour les autres villes frontalières, la mexicaine est plus grande, plus pauvre et la criminalité y est plus prégnante.
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Il est intéressant d’observer à travers le monde comment le développement de deux villes jumelles peut être harmonieux (à Oresund) émulatoire (au Minnesota) ou complexe au Congo.
Quant à la frontière américano-mexicaine, les échanges sont devenus beaucoup plus complexes depuis que de nombreux checkpoints et le “border wall” ont été instaurés pour contenir les échanges entre les villes par l’administration Trump qui semble définitivement fâché avec les villes jumelles.
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reseau-actu · 5 years ago
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FIGAROVOX/TRIBUNE - Marek Gladysz, journaliste polonais, met en garde le chef de l’Etat: aucune démocratie européenne ne peut exister en niant la souveraineté des peuples.
Auteur de La France, maillon faible de l’Europe? (L’Artilleur, 2019), Marek Gladysz, journaliste en poste en France depuis 1990, et correspondant permanent à Paris pour RMF, la principale radio d’Europe centrale.
Pour sauver l’Union européenne de la crise de confiance sans précèdent qu’elle traverse, encore faudrait-il établir un dialogue entre ceux qui aiment se qualifier de «progressistes» (un terme extraordinairement trompeur) et ceux qu’on qualifie - souvent à tort - de «populistes». C’est sans compter sur l’arrogance et le mépris du président Emmanuel Macron, convaincu d’être le seul autorisé à avoir raison, quand bien même les urnes lui donnent tort. Et même si le modèle français a perdu sa substance et son attractivité. C’est peu de dire que tous les voyants français sont au rouge: niveau de prélèvements obligatoires record, chômage de masse, croissance très faible, déficit budgétaire inquiétant, poids du politiquement correct empêchant les vrais débats, islamisation en roue libre et prolifération des zones de non-droit.
La France va dans le mur, mais son président, sûr de son aura de leader européen, n’a guère renoncé à son goût pour les leçons de morale politique, y compris à l’égard de pays, comme la Pologne, dont la situation économique et sociale pourrait être largement enviée par ses compatriotes.
La France va dans le mur, mais son président, sûr de son aura de leader européen, n’a guère renoncé à son goût pour les leçons de morale politique.
Qu’on en juge par les chiffres. Selon le dernier rapport de l’OCDE (intitulé Perspectives économiques, analyses et projections), le taux de croissance du produit intérieur brut de la Pologne devrait s’établir cette année à 4,2%. Mon pays, qui connaît déjà une situation de plein-emploi, enregistre ainsi la meilleure croissance économique de l’Union européenne. Seuls trois autres pays au monde devraient afficher des taux plus élevé: l’Inde (7,2%), la Chine (6,2%) et l’Indonésie (5,1%).
En s’autorisant à traiter de «nationalistes lépreux» une partie de ses compatriotes et de ses partenaires européens, Emmanuel Macron est devenu le président qui divise aussi bien sur son sol qu’en Europe. L’arrogance, autrefois apanage de chefs d’État français, tels que Jacques Chirac (qui avait conseillé aux Polonais «de se taire» à l’époque de la deuxième guerre d’Irak) ou Nicolas Sarkozy (qui n’avait pas hésité à qualifier de «menteur» le défunt président polonais Lech Kaczynski), atteint chez Jupiter un périlleux paroxysme.
En creusant le fossé entre l’Est et l’Ouest et en amplifiant les divisions en Europe entre «progressistes» - figures quasi saintes du camp du bien - et «populistes» - perçus comme les cerbères du camp du mal -, Emmanuel Macron risque de s’inscrire dans l’histoire comme le fossoyeur de l’Europe, lui qui rêve tant d’être son sauveur.
Observateur de la vie politique française pour le compte de la plus grande radio d’Europe centrale, je le dis tout net: ces blessures auront du mal à cicatriser. Si le président français est capable d’insulter les autorités polonaises car elles refusent l’accueil (par le mécanisme de relocation automatique) des migrants économiques venus d’Afrique et du Moyen-Orient, il ne peut s’attendre à ce que ces meurtrissures entre nos deux pays, disparaissent aussi vite qu’elles sont apparues dans nos chairs. Certes, Bruno Le Maire a commencé à battre sa coulpe en admettant le mois dernier, devant la presse diplomatique, que «la France avait méprisé la Pologne et [qu’] elle avait eu tort». C’est son rôle de ministre de l’Économie, inquiet des conséquences pour la France qui souhaite notamment vendre à Varsovie des sous-marins ou des centrales nucléaires. Cette contrition, presque inédite, sera-t-elle suffisante? En méprisant plus de 43% des Polonais qui ont choisi, aux élections européennes, les conservateurs du PiS (le parti Droit et justice) actuellement au pouvoir (un score que LaREM n’atteindrait même pas dans ses rêves les plus fous), Emmanuel Macron a terni l’image de la France dans ma patrie.
Une grande partie de mes compatriotes redoutent les projets du Jupiter français : harmonisation fiscale, smic européen ou encore politique d’immigration commune.
Ses prédécesseurs avaient au moins la délicatesse de garder à l’esprit que la Pologne est un État souverain et refusaient de se mêler trop directement des affaires internes d’un pays ami. Que veut Macron? Que la Pologne abandonne sa légitime fierté d’être une nation souveraine dans le plus pur héritage gaulliste? Qu’elle se contente d’être un pays vassal, idéologiquement soumis aux tartufferies de la macronie?
Une grande partie de mes compatriotes redoutent les projets du Jupiter français: harmonisation fiscale, smic européen ou encore politique d’immigration commune. Les souvenirs douloureux des diktats de Moscou adressés jusqu’à la fin des années 1980 au bloc de l’Est, alors sous influence soviétique, demeurent prégnants sur une terre qui fut si souvent dépossédée de sa souveraineté et de sa liberté.
Pour résumer, le Polonais moyen se dit: «Macron veut augmenter nos impôts, ruiner nos entreprises pourtant fleurissantes, flinguer notre croissance économique record et le plein-emploi, en nous incitant, en prime, à bâtir à côté de Varsovie des zones de non-droit sur l’exemple de la Courneuve, d’Aulnay-sous-Bois ou de Trappes... Merci mais sans façon!»
Certes, dans l’Union européenne comme ailleurs, il n’est pas d’exercice démocratique possible sans État de droit. Malgré la réforme controversée des médias publics en Pologne, la diversité de parole et d’opinions semblent plus vaste qu’en France où le politiquement correct et le déni de réalité poussés jusqu’à la caricature empêchent la tenue de véritables débats. Se préoccuper de la pérennité des acquis démocratiques dans l’Union européenne ne devrait pas relever systématiquement du prétexte politicien. Entre les deux tours de l’élection présidentielle, Macron avait déjà promis de punir la Pologne où plusieurs usines, autrefois implantées en France, furent délocalisées. Souci de sauvegarde de démocratie ou hypocrisie de “l’extrême centre“? C’est oublier qu’il y aurait moins de délocalisations vers l’est si ces entreprises ne croulaient pas sous les taxes dans l’Hexagone.
Emmanuel Macron n’a jamais dissimulé son soutien aux leaders de l’opposition libérale en Pologne, incarnée notamment par l’actuel président du Conseil européen Donald Tusk.
Et puis, derrière ces leçons, presque insidieusement, se cache une lutte partisane plus regrettable encore. Emmanuel Macron n’a jamais dissimulé son soutien aux leaders de l’opposition libérale en Pologne, incarnée notamment par l’actuel président du Conseil européen Donald Tusk. Plus grave: le vice-président de la Commission, le social-démocrate néerlandais Frans Timmermans, celui-là même qui a déclenché contre la Pologne l’article 7 du traité de l’Union européenne (permettant de suspendre le droit de vote d’un Etat membre en cas de violation des droits de l’homme) a ouvertement milité dans mon pays pour un parti de gauche lors de la campagne des dernières élections européennes. Tandis que l’opposition essayait, sans succès, de lier la droite catholique à la pédophilie dans l’Eglise, Frans Timmermans, 58 ans, n’a pas manqué de raconter avoir été la victime d’un prêtre quand il avait 13 ans. Ce récit, pour bouleversant qu’il soit, fut exposé à un moment crucial: quelques jours avant le scrutin. Question neutralité et réserve politique, on en attendrait un peu plus de la part d’un haut fonctionnaire européen.
Bâtir l’avenir de l’Union européenne avec le ciment de la peur ne mènera nulle part. Emmanuel Macron paraît l’ignorer. L’institution ne fait plus rêver cependant que tout débat sur son fonctionnement technocratique et toute proposition d’une Europe des nations semblent proscrits. Osez sortir des lignes de la vision macronienne et vous voilà dénigrés: vous êtes tantôt la marionnette des États-Unis de Donald Trump, tantôt celle de la Russie de Vladimir Poutine. Une véritable propagande évocatrice, toutes proportions gardées, de la stratégie de communication de l’Union soviétique. Epoque où de nombreux membres de l’opposition démocratique clandestine, critiques envers le fonctionnement du bloc de l’Est, étaient accusés d’être des agents «à la solde des impérialistes américains financés par la CIA dans le but de précipiter la chute de l’URSS».
Hier comme aujourd’hui, la vérité ne peut être emprisonnée dans les geôles de la pensée unique.
Hier comme aujourd’hui, la vérité ne peut être emprisonnée dans les geôles de la pensée unique. Une part grandissante des Européens veulent sortir de la double impasse que constituent la technocratie bruxelloise et les désidératas de Paris et Berlin. Cet axe entre les deux pays, aujourd’hui, en souffrance, paralyse la multipolarité, pourtant si chère, au niveau mondial, au cœur d’Emmanuel Macron. Plus triste encore: il étouffe la volonté des peuples.
Marek Gladysz Source: premium.lefigaro.fr
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78682homes · 6 years ago
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Trump au Japon: priorité aux honneurs et aux marques de bonne entente 78682 homes
https://www.78682homes.com/trump-au-japon-priorite-aux-honneurs-et-aux-marques-de-bonne-entente
Trump au Japon: priorité aux honneurs et aux marques de bonne entente
Le président américain Donald Trump arrive samedi au Japon pour une visite de quatre jours qui devrait être dominée par force amabilités et images de bonne entente sans avancées concrètes à attendre sur la question prégnante du commerce.Pour ce deuxième voyage au Japon, il sera le premier dirigeant étranger à rencontrer le nouvel empereur Naruhito, monté sur le trône du Chrysanthème le 1er mai, après l’abdication de son père Akihito, un signe des liens forts noués par les…
homms2013
#Informationsanté
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steph · 6 years ago
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Ainsi, le couple Emmanuel et Brigitte Macron (24 ans d’écart) ne cesse d’être commenté, moqué, tourné en ridicule… tandis que le couple Donald et Melania Trump (même différence d’âge, à ce détail près que l’homme est le plus âgé) échappe curieusement aux sarcasmes des commentateurs.
La domination masculine dans le couple (Partie II) : La différence d’âge dans le couple, un vestige patriarcal encore prégnant – Egalitaria
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revuedepresse30 · 7 years ago
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Même sans son clip, "This Is America" est sûrement l'un des meilleurs titres de Childish Gambino
Une semaine après sa mise en ligne, internet continue de disséquer le clip This Is America de Donald Glover, alias Childish Gambino, réalisateur-scénariste-acteur-chanteur de 34 ans, telle une pierre de Rosette moderne. Une obsession qui s'explique par le déluge de références socio-politiques contenues dans ce clip en forme de miroir de la société américaine, mais qui achève aussi de démontrer l'importance prise par le format clip, pierre angulaire de tout artiste à l’heure où la musique se consomme en premier lieu sur Youtube. L'artiste se doit désormais de développer un support visuel assez solide pour faire office d'alter-ego à son single, sinon, c'est le flop, le no buzz, la porte direct.
La musique aurait-elle perdu son indépendance ? Ne ferait-elle désormais office que de b.o ? De prétexte ? D’élément parmi d'autres concordant à élaborer l'identité artistique d'un artiste ? On pense à l'album-visuel de Beyoncé, aux vidéos de The Blaze... Et à ce This Is America, totalement effacé derrière son clip.
Son écoute révèle pourtant un changement radical par rapport à son prédécesseur, le tout smooth Redbone, présent sur l'album Awaken, My Love! (2016), qui empruntait plus à Prince, Outkast, voire Gnarls Barkley qu'à la trap d'Atlanta.
This Is America tire sa puissance de ses brusques changements de rythme, comme si Jackie Brown succédait à La Mélodie du bonheur. Le morceau s’ouvre sur un chœur d'hommes et de femmes, sur leurs pépiements, leurs gazouillis, leurs rires, bref sur des expressions de joie, voire d’entraide collective suivies de ces lignes répétées plusieurs fois, telles un mantra : "We just wanna party/Party just for you/We just wanna the money."
Mais voici qu’arrive un refrain de basses grondantes, sombres, menaçantes, et la voix tranchante de Childish Gambino qui assène : "This is America", c’est ça l’Amérique. Finis les pépiements, les gazouillis, les trompettes, clairons et soleil dardant ses rayons, place à l'obscurité, au danger. A ce moment précis, dans le clip, Childish Gambino abat tour à tour un guitariste noir et une chorale gospel, avant de reprendre sa chorégraphie, savant mélange de sensualité et de contorsions flippantes, comme si l’envers du décor de l’entertainment américain nous était enfin montré.
Childish Gambino reprend ici l’idée du parc d’attraction mué en décor de film d’horreur, du clown grimaçant, du pacte avec le Diable que signeraient public et artistes dans cette grande foire de l’industrie culturelle américaine. Mais Gambino pousse la réflexion plus loin en la liant aux violences par armes à feu, aux injustices policières, économiques, au racisme toujours prégnant, pesant. La réalité est là, grondante, dissimulée derrière un vernis. Celui du divertissement, de ce pacte de l'aveuglement que tous ou presque signent pour se munir d’œillères et se prémunir ainsi de la dure réalité.
Quant aux ad-libs et gimmicks de Young Thug, Quavo, 21 Savage, Slim Jxmmi, and BlocBoy JB, ils ressemblent à des écho tarés, des versions freaks de la chorale chantante d'ouverture. Ou bien aux symboles ultimes du divertissement dans une industrie culturelle qui mise désormais largement sur le hip-hop moderne souvent accusé de manquer de conscience politique. Ad-libs et gimmicks ne veulent rien dire per se. Ils ne sont que des mots, des cris destinés à appuyer une fin de phrase, lui donner du relief, du rythme, rebondir pour mieux repartir. Désormais utilisés partout, de Migos à Niska, ils créent le paysage musical moderne.
Sous ce prisme de lecture, This is America serait un morceau meta, à la complexité aussi fascinante que celle de son clip. Un morceau qui réunirait passé et présent en liant les chants des esclaves noirs américains (en ouverture) aux ad-libs des rappeurs actuels. This Is America est un grand morceau pop et politique, dans la veine de ceux de Kendrick Lamar ou du Strange Fruit de Kanye West, qui joue habilement avec les références politiques et le contexte pop culturel.
Si les paroles, rudimentaires, prêtent encore à confusion et mériteraient explication de l'intéressé, elles semblent brosser le portrait d'un Afro-Américain fasciné par la réussite sociale via l'argent telle que lui aurait enseigné sa grand-mère ("Get your money, Black Man"). Dès lors, voici brossé le portrait de ces mêmes auteurs de ad-libs, Migos, Young Thug, et consorts, rappeurs bling-bling plus soucieux de répéter "Versace" à s'en déboîter la mâchoire que d'écrire un morceau anti-Trump. This Is America est d'une ambiguïté totale. C'est ce qui fait sa force dans ce monde qui voudrait de la littéralité partout, tout le temps et le plus vite possible. Paradoxalement, This Is America est aussi un morceau foudroyant. Il faut s'y plonger encore et toujours plus loin.
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marcoleopa · 7 years ago
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Georges Corm : « Les pays du Golfe comme les Etats-Unis ont armé et entretenu des groupes djihadistes 
Fonte: l'humanite'.fr Économiste et historien, Georges Corm vient de publier aux éditions La Découverte La nouvelle question d’Orient, une « plongée historique dans le destin tragique des sociétés de l’Est de la Méditerranée et du monde arabe ». Il livre ici son analyse sur la crise diplomatique qui secoue la péninsule arabique entre sponsors sunnites du « terrorisme », sous l’œil du parrain militaire étatsunien. Comment analysez-vous la crise diplomatique actuelle et la mise en quarantaine du Qatar, accusé de soutenir le « terrorisme » ? Georges Corm : Heureusement que le ridicule ne tue pas : depuis la première guerre d’Afghanistan, les pays du Golfe comme les Etats-Unis ont armé et entretenu des groupes de prétendus « djihadistes » qui ont été déployés d’un pays à l’autre, en fonction des intérêts géopolitiques de Washington et de ses alliés. Ceci dit, ce n’est pas la première crise entre l’Arabie Saoudite et le Qatar, qui ont en commun comme doctrine d’Etat le wahhabisme. Et qui ont été ces dernières années en compétition très forte, en particulier depuis les soulèvements arabes de 2011, pour recueillir le fruit du détournement de ces révoltes en soutenant différentes mouvances de l’islam politique. L’influence du Qatar, via notamment ses centres d’études, ses think tanks et sa chaîne de télévision al-Jazeera, a visiblement pris trop d’importance pour une Arabie Saoudite qui cherche aujourd’hui, sans aucun complexe, à affirmer son emprise absolue et totale sur les pays arabes et aussi tous les Etats se définissant comme musulmans. Une emprise qui a débuté avec l’envolée des prix du pétrole en 1973, et qui a permis à Riyad de créer toutes les institutions nécessaires à cet effet – Ligue islamique mondiale, Banque islamique de développement, Conférence des Etats islamiques, etc. – qui ont été créé dès l’origine pour être des outils majeurs de lutte contre l’influence de l’URSS et du marxisme dans les rangs des jeunesses musulmanes, arabes ou non arabes de ce que l’on appelait alors le tiers-monde. Les Frères musulmans sont désignés par l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis comme la principale entité terroriste sponsorisée par le Qatar… Georges Corm : Pourtant, aux Emirats arabes unis, la Confrérie n’a qu’un impact limité, et historiquement, l’Arabie Saoudite a toujours été la base arrière des Frères musulmans comme de n’importe quel mouvement se réclamant de l’islam politique. L’évènement qui a peut-être contribué à déclencher la contradiction actuelle, c’est le fait que l’Egypte a renversé le régime des Frères musulmans installé par les élections de 2013, avec la bénédiction des Saoud. Autant il peut être utile d’instrumentaliser une mouvance islamique, autant qu’une organisation qui a une telle importance historique arrive au pouvoir dans le plus grand des pays arabes, l’Egypte, l’Arabie Saoudite ne peut pas le tolérer. L’Iran a réagi très durement aux propos de Donald Trump qui a déclaré que la République islamique avait « récolté ce qu’elle avait semé ». Que vous inspire l’attitude du président américain dans cette séquence diplomatique ? Georges Corm : Ce n’est pas simplement l’attitude de Donald Trump qui pose problème. La thèse selon laquelle le terrorisme au Moyen-Orient serait d’origine iranienne est devenue très prégnante, alors que c’est une contre-vérité. C’est l’Irak qui a attaqué l’Iran en 1980, encouragé par les pétromonarchies, les Etats-Unis ou la France. L’Iran, qui ne parvenait pas à acheter des armes, a utilisé à cette époque des modes d’actions qualifiés de terroristes (enlèvement d’otages au Liban, attentats contre les locaux de l’ambassade américaine, ainsi que ceux contre le contingent militaire américain et celui de la France au Liban. Sitôt terminée la guerre Iran – Irak fin 1988, ces opérations se sont arrêtées. Cependant, le maintien de cette accusation, 20 ans après ces évènements et 30 ans après la prise de l’ambassade américaine à Téhéran, permet par exemple de classer le Hezbollah libanais ou le Hamas comme des organisations terroristes, alors qu’il s’agit avant tout de mouvements de résistance à une occupation, qui reçoivent des soutiens multiforme de l’Iran. Quelles peuvent être les conséquences de cette brusque montée en tension pour le Liban ? Georges Corm : Pour le moment, heureusement, la scène libanaise demeure relativement gelée. Les services de sécurité, qui travaillent avec le Hezbollah, ont réussi à mettre fin à la vague terroriste qui a touché le pays en 2013, 2014 et 2015. Même les partis politiques financés par l’Arabie Saoudite ne contestent pas le fait que le Hezbollah est une composante importante de la vie politique et sociale libanaise, et nul ne songerait à qualifier ce parti de « terroriste ». D’ailleurs, nous assistons heureusement depuis quelques mois à la disparition de la forte polarisation transcommunautaire de la vie politique libanaise depuis 2005. Il s’agissait des deux grands blocs parlementaires, l’un pro-occidental et pro-saoudien (dit bloc du « 14 mars »), dirigé par la famille Hariri d’un côté, et de l’autre le bloc dit du « 14 mars » anti-impérialiste et pro-résistance libanaise et palestinienne contre l’Etat d’Israël, dit bloc « du 8 mars ». C’est l’approche des élections parlementaires ainsi que l’arrivée du Général Michel Aoun à la présidence de la République à la fin de l’année dernière et celle de Saad Hariri comme premier ministre et allié du président qui a permis la recomposition du paysage politique libanais. Ce qui ne veut pas dire que les problèmes politiques ont disparu, comme l’a prouvé la pénible et très longue période de gestation d’une nouvelle loi électorale en vue d’élections prochaines.
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rollingstonemag · 8 years ago
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Un nouvel article a été publié sur http://www.rollingstone.fr/ce-que-la-crise-coreenne-nous-dit-de-trump/
Ce que la crise coréenne nous dit de Trump
Dans un contexte où la Corée du Nord multiplie les provocations envers son voisin du sud mais également les puissances étrangères comme les Etats-Unis, dans une zone du monde aussi dynamique que sujette aux conflits, cette crise qui peut déraper d’un moment à l’autre en dit également long sur la manière dont Donald Trump gère ses relations internationales
Après un peu plus de 100 jours à la Maison Blanche, le président Donald Trump semble être parfaitement dans la tonalité annoncée pendant sa campagne. Rien n’a changé. Tweets assassins, déclarations bien senties, le tout sur fond de crise un peu partout. La Corée de Nord qui poursuit ses essais militaires comme les 12 et 25 avril derniers n’y échappe pas. Le dossier est depuis longtemps sur la table des résidents de la Maison Blanche, mais l’arrivée de Trump marque un tournant.
Alors que son prédécesseur, Barack Obama, misait sur la patience et le dialogue entre Nord et Sud dans ce dossier pour régler ces crises des missiles à répétition, Trump semble s’engager sur une toute autre voie que bien des observateurs estiment extrêmement dangereuse. Ceci en dit long sur l’approche que devrait favoriser le président américain en matière de relations internationales pendant ses 4 prochaines années.
Imprévisibilité (2.0)
Si Donald Trump fait l’unanimité dans un domaine, c’est bien dans celui de l’imprévisibilité. Et sur ce point, il  nul ne peut dire le contraire. Ainsi, aux dépens des logiques géostratégiques qui régissent notre planète, le locataire du bureau ovale marche à contre courant. Alors que la discussion à plusieurs a toujours été avancée comme seule solution viable sur le dossier nord-coréen, Trump a déclaré qu’il était prêt à agir seul. Avec la Chine comme principale alliée du régime de Pyongyang, Donald Trump a mis en garde : « La Chine a une grande influence sur la Corée du Nord. Et la Chine décidera si elle nous aide ou pas concernant la Corée du Nord. S’ils le font, ce sera très bon pour la Chine, et s’ils ne le font pas, ce ne sera bon pour personne« .
https://twitter.com/realDonaldTrump/status/851767718248361986
Terrain de jeu favori du président américain, Twitter. L’homme y prend la parole de manière abondante et semble totalement échapper à un quelconque équipe de communication chargée de le brider. Et c’est d’ailleurs une des raisons de l’escalade entre les deux pays, expliquait la régime nord-coréen par le biais d’un communiqué. Toby Dalton, le codirecteur du département de politique nucléaire à la Fondation Carnegie, résumait dans les colonnes du New York Times : « Avec un président impulsif, qui semble se désintéresser des détails, un manque général de considération pour l’expertise, et une méfiance vis-à-vis de l’intelligence, une crise avec la Corée du Nord pourrait très mal se terminer« . Rassurant.
Un amour de la force
Autre axe qui semble majeur dans la gestion de la politique étrangère version Trump, le recours á la force. En Corée du Nord, il a promis « une réponse musclée » si le régime de Pyongyang continuait sur sa lancée. Et aux premiers abords, il serait facile de croire que le président américain dit vrai. En 100 jours de résidence à la Maison Blanche, Donald Trump a déjà envoyé 59 Tomahawk en Syrie, et une mégabombe (la plus puissante des bombes dans l’arsenal américain après la bombe nucléaire) en Afghanistan. Le recours à la force ne le gêne donc absolument pas et rien ne laisse penser que la situation va évoluer dans le sens inverse.
En effet, il a lui même fait ses classes dans une école militaire et l’influence des personnalités issues de l’armée dans son administration semble prégnante. Ainsi, dans la même lignée, Donald Trump annonçait à la fin du mois de février « une hausse historique » de 54 milliards de dollars des dépenses du Pentagone pour répondre aux menaces (budget qu’il obtient en réduisant l’aide internationale). A cela vient s’ajouter le soutien sans faille de son vice-président Mike Pence qui s’adressait au régime nord-coréen en ces termes : « La réponse sera écrasante en cas de nouveaux tirs. […] Ces deux dernières semaines, le monde a été témoin de la puissance […] de notre nouveau président« .
La réponse sera écrasante en cas de nouveaux tirs
L’équation faite de puissance militaire, de soutien, de recours à la force et d’imprévisibilité inquiète donc tous les observateurs étrangers, à commencer par la Chine. « Nous espérons que toutes les parties, y compris nos amis américains, garderont la tête froide pour trouver une solution raisonnable », a déclaré Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères bien que, comme le rappelait le correspondant de France Télévisions à Washington : avec Trump, « il ne faut jamais jurer de rien« .
Pas spécialement au point
Certains appellent cela de l’ignorance, d’autres de l’inexpérience. Toujours est-il que le président américain n’a pas forcément semblé au point sur les questions internationales depuis son arrivée à Washington. Sur le dossier nord-coréen, il a multiplié les bourdes et les aveux de faiblesse. Cela peut paraître anecdotique mais il confond régulièrement l’actuel dirigeant nord-coréen avec son père (ou avec le père de celui-ci). Par ailleurs, semblant prendre conscience bien tardivement de la complexité du dossier nord-coréen, il avouait : « Après avoir écouté pendant dix minutes le président chinois Xi Jinping, j’ai réalisé que ce ne serait pas facile« .
Après avoir écouté pendant dix minutes le président chinois Xi Jinping, j’ai réalisé que ce ne serait pas facile
En terme géopolitique, Donald Trump a donc plus d’une fois surpris par sa façon d’agir et de réagir. Et cela ne s’arrête pas au dossier nord-coréen, même si cela représente certainement le cas le plus grave que sont administration doive gérer. Il a par exemple martelé pendant sa campagne qu’il souhaitait un rapprochement avec la Russie. Cependant, il s’en est souvent pris à l’Iran, allié russe historique. Matthew Yglesias, journaliste pour Vox.com résumait : « l’ignorance, la paresse intellectuelle et le manque d’intérêt manifeste du président pour les brieffings de ses conseillers, en font un leader dangereusement impulsif et facilement manipulable« .
https://twitter.com/realDonaldTrump/status/845645916732358656
Enfin, il ne fait que peu de doute quant au fait que la situation n’en restera pas là. Donald Trump l’a annoncé, il sera « le président qui a réglé la question nord-coréenne« . Ce qui doit lui tenir particulièrement à coeur. En effet, il avait également annoncé qu’il mettrait fin au système de santé Obamacare sans y parvenir (il avait promis de le faire « en deux-trois mouvements« ). La personnalité du président laisse penser qu’il ne se satisfera pas d’un autre échec. Quitte à poursuivre l’escalade.
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reseau-actu · 6 years ago
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FIGAROVOX/CHRONIQUE - Pour Gilles-William Goldnadel, la victoire de Benjamin Nétanyahou montre que le politiquement correct n’a plus de prise sur les électeurs qui partout dans le monde plébiscitent des leaders populistes.
Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Toutes les semaines, il décrypte l’actualité pour FigaroVox. Son dernier ouvrage, Névroses Médiatiques. Le monde est devenu une foule déchaînée, est paru chez Plon.
Le résultat des élections israéliennes et la victoire de Benjamin Nétanyahou sont riches d’enseignements, et pas seulement pour l’État juif.
Une fois de plus, dans une démocratie, une droite décomplexée l’a emporté.
Et cette absence de complexes, s’agissant du cas israélien, n’est pas une formule vide de sens.
Ainsi, Benjamin Nétanyahou, ces derniers mois, aura multiplié les contacts avec une droite européenne que l’idéologie de l’antinazisme devenu fou, largement capitalisée électoralement par la gauche morale «antiraciste», avait peinte en brun. Qu’importe, transgressant son surmoi et les réticences d’une partie de l’établissement de la diaspora qui ne se caractérise pas par l’anticonformisme, le premier ministre israélien a serré la main d’un premier ministre autrichien allié à la droite dure. Ce qui n’est pas si facile psychologiquement dans un pays parlant allemand.
Il a également serré la main d’un M. Orban dont certains philosémites à géopolitique variable considèrent qu’il se montre antisémite en critiquant le spéculateur mondialiste Georges Soros sans jamais pourtant avoir fait allusion à sa judéité.
Le peuple israélien n’a donc pas fait exception à la règle actuelle.
Constatons que les opinions israéliennes et diasporiques, arrivées à l’âge de la maturité, n’ont pas tordu le nez. Les traumatismes avérés de l’islamisme étant désormais plus prégnants que les fantasmes d’un passé instrumentalisé.
En revanche, il n’aurait certainement pas serré la main du travailliste anglais Corbyn, non seulement anti-israélien fanatique mais encore antisémite pathologique, ce qui n’est pas contradictoire mais aisément complémentaire contrairement à ce que laisse à croire une extrême gauche paradoxale.
De manière générale, Netanyahou, ami de Donald Trump, ne voit plus d’offense à être taxé de populiste, la taxe médiatique dont s’agit s’avérant désormais moralement légère et électoralement payante.
Car le premier Israélien élu comme le dernier Européen venu sont aujourd’hui capables de constater que les résultats israéliens, loin d’être particuliers, correspondent au mouvement dextrogyre mondial qui a vu coup sur coup les Américains, les Italiens, les Autrichiens, les Polonais, les Brésiliens et d’autres peuples encore porter au pouvoir des hommes et des partis qui avaient en commun d’être méprisés par les prétendues élites.
Pour le décrire plus négativement, une personnalité ou un parti de la gauche dite morale, chouchou des médias bien-pensants et des artistes soi-disant généreux présente désormais un aspect révulsif que ne compense plus dans les urnes le dénigrement médiatique du politiquement correct à l’égard du candidat populiste.
C’est dans ce cadre explicatif que le parti travailliste israélien est aujourd’hui en déroute et ressemble, à s’y méprendre, au parti socialiste français.
Le parti socialiste Israélien (Mapai aujourd’hui Avoda) incarnait le parti des pionniers fondateurs, des kibboutzim, ou des militaires prestigieux (Ben Gourion, Golda Meir, Isaac Rabin), il est surtout aujourd’hui le parti d’une partie des intellectuels, des artistes, des Ashkénazes fortunés, et des minorités branchées du Nord de Tel-Aviv. Bref, le fameux révulsif électoral décrit plus haut.
De nos jours, l’heure est à la professionnalisation de la politique, et il n’est demandé aux candidats que d’avoir eu l’adresse d’avoir su se placer en bonne place sur la liste.
Sans doute la clé de compréhension de cette constatation arithmétique est à rechercher moins dans la sympathie ou la confiance qu’inspire un populiste que dans l’exaspération que ressent l’opinion à constater l’écart entre le discours de la gauche morale et sa réalité comportementale.
Bien entendu cette observation psychologique n’empêche pas non plus de prendre en compte les déconvenues du peuple à constater les errements concrets de l’idéologie esthétique et multiculturelle.
Le peuple israélien n’a donc pas fait exception à la règle actuelle.
Autre constatation des élections israéliennes qui devraient servir de leçon à l’opinion française: les ravages du mode de scrutin proportionnel. A fortiori lorsqu’il est intégral.
M. Nétanyahou a certes été élu de manière incontestable, mais même dans ce cadre victorieux, il ne pourra pas gouverner sans appoint. L’extrême droite ayant été laminée, ce sont les partis juifs orthodoxes ayant remporté un succès très relatif qui seront en mesure d’imposer sinon leur loi, en tous les cas certaines qui leur sont chères, dans le cadre d’un chantage dont ils sont les experts.
Appliqué à Israël, pays dont on connaît les problèmes existentiels, le mode de recrutement de son personnel politique aboutit à une médiocratie morale et intellectuelle qui pourrait se révéler dangereusement mortelle. Il y a trente ans, le peuple israélien allait puiser ses députés à la Knesset dans le vivier élitaire de l’armée ou des kibboutz. De nos jours, l’heure est à la professionnalisation de la politique, et il n’est demandé aux candidats que d’avoir eu l’adresse d’avoir su se placer en bonne place sur la liste. L’auteur de l’article n’est pas non plus le plus mal placé pour pouvoir affirmer, comparaisons à l’appui, que le député moyen israélien n’arrive pas à la cheville de son alter ego français à qui il est demandé, sur deux tours de scrutin, de faire montre du minimum culturel syndical.
Cette affirmation empirique n’est même pas invalidée par le dernier scrutin des élections législatives françaises qui a vu arriver au Palais-Bourbon des centaines de députés macronistes dont le talent premier est d’avoir figuré sur une affiche ornée d’une bonne enseigne commerciale. C’est tout dire.
Au royaume des aveugles, on sait le borgne roi. Mais Benjamin Netanyahou, malgré l’âge venant, a encore très bonne vue et la langue bien pendue.
Ainsi donc le député moyen israélien est très moyen. Au royaume des aveugles, on sait le borgne roi. Mais Benjamin Netanyahou, malgré l’âge venant, a encore très bonne vue et la langue bien pendue. Ayant imposé depuis des lustres l’économie libérale dans un pays né socialiste, les résultats économiques et financiers sont exceptionnels mais son bilan social et sociétal assez déplorable en matière de misère des plus pauvres et d’inégalités criantes dans un pays d’immigration idéaliste et volontaire. La société israélienne se révèle d’autre part, assez indifférente et dure au quotidien mais fabuleusement soudée en période exceptionnelle.
Il n’empêche, ce système électoral qui oblige au compromis permanent, force les meilleurs à la compromission. Il finit fatalement par éroder et corrompre les âmes.
Il ne manquerait plus que ce système en France…
M. Nétanyahou et sa droite étant vainqueurs, la gauche morale étant vaincue, une opinion médiatique distraite a eu tôt fait d’annoncer que le camp de la paix avait été défait.
La réalité, tellement méconnue par l’église cathodique de France, est autrement plus complexe.
Il est certes indéniable que l’opinion israélienne-toutes tendances confondues- s’est radicalement convertie à la résignation et n’attend plus rien à terme d’un processus de paix inexistant.
La Doxa convenue fait porter l’entière responsabilité de l’échec sur la partie israélienne et plus spécialement sur le maintien des «colonies» de Cisjordanie. Ce mensonge a été tellement matraqué qu’il est devenu la virtuelle vérité. La réalité, tellement ingrate à rappeler dans la bonne société, que l’échec de la paix est à débiter principalement sur le compte banqueroutier de l’islamo-nationalisme de Palestine.
La gauche israélienne, de Peres et Rabin à Barak et Olmert aura fait toutes les propositions de restitution territoriale, en ce compris Jérusalem. En pure perte. Sauf en matière d’attentats.
Au royaume des aveugles, on sait le borgne roi. Mais Benjamin Netanyahou, malgré l’âge venant, a encore très bonne vue et la langue bien pendue.
Mais l’église cathodique ne s’intéresse pas à l’irrédentisme congénital, à l’antisémitisme héréditaire, à la fascination du martyre, culturelle, de la partie arabe palestinienne. Toutes factions confondues.
L’auteur du présent article, qui n’idéalise certainement pas le personnel politique israélien, ne forme comme toujours que le même vœu: qu’un millième de ce regard critique acéré qui focalise Israël soit dévolu sur son adversaire.
Au lieu de désabuser le premier et d’encourager les outrances du second, ce serait au demeurant le meilleur service rendu à deux camps condamnés à partager.
Gilles William Goldnadel Source: premium.lefigaro.fr
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78682homes · 6 years ago
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La Bourse de Paris redresse la tête sans quitter Washington des yeux 78682 homes
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La Bourse de Paris redresse la tête sans quitter Washington des yeux
La Bourse de Paris a redressé la tête mercredi (+0,40%), aidée par des propos plus constructifs de Donald Trump, la nervosité restant toutefois prégnante à la veille de nouvelles négociations commerciales sino-américaines à Washington.L’indice CAC 40 a gagné 21,84 points à 5.417,59 points. La veille, la place parisienne avait terminé en net recul (-1,60%). »Le marché a été assez nerveux toute la journée et assez volatil. Cela traduit l’indécision des investisseurs et leurs…
homms2013
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